Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 8 ans
J’étais alors une jeune femme célibataire d’une trentaine d’années. Je savais que j’étais plutôt jolie. Mes relations amoureuses se succédaient avec un bonheur inégal mais rien de très sérieux. Et puis un jour, j’ai rencontré un homme pas banal qui m’a fait vivre de fortes émotions. Il m’a surtout fait découvrir à quel point j’aimais obéir à ses volontés érotiques. Pour moi, ce fut une révélation. J’ignorais que je pouvais être masochiste à ce point. En fait, masochiste n’est pas le bon mot. Je dirais plutôt que j’ai, grâce à lui, connu le plaisir d’une certaine humiliation et de la soumission.
Je l’ai rencontré dans une soirée. Il avait huit ans de plus que moi. Nous avons flirté. J’étais attirée par lui, et surtout par sa voix chaude très sensuelle. C’est sa voix, je pense, qui m’a fait craquer. Il m’a appelée le lendemain pour m’inviter à dîner. Dans un bon restaurant. Nous avons bu quelques verres de bon vin tout en dégustant des plats raffinés. Au cours du dîner, la conversation est devenue de plus en plus érotique. Je l’ai un peu provoqué en lui laissant entendre que j’aimais les hommes imaginatifs et les situations peu banales. Nous étions de toute évidence excités l’un comme l’autre. Allez savoir pourquoi… C’était un peu le but, non ?
Finalement, il m’a expliqué posément qu’il aimait les femmes nues sous leurs vêtements et m’a demandé – je devrais dire m’a ordonnée – d’enlever ma petite culotte sous ma jupe.
— Là, ici ?
— À toi de voir.
Rouge de confusion, je ne savais que faire. Je me suis levée et dirigée vers les toilettes où j’ai retiré mon string. Finalement, j’adorai devoir faire cela. À mon retour, il m’a demandé du même ton posé et de sa voix grave d’écarter les cuisses sous la table pour vérifier si j’avais vraiment enlevé la culotte, puis il a fait semblant de faire tomber un couvert et s’est penché pour scruter sous la table mon sexe entre mes jambes. Je l’ai donc laissé voir ma chatte nue alors qu’il n’était même pas mon amant. J’étais très émue d’obéir et de m’exhiber ainsi à lui.
Ce qui m’a excitée dans cette histoire plus que tout, c’est que nous nous livrions à des jeux érotiques sans pour autant être amants. C’était assez spécial. Dans l’ascenseur en sortant du restaurant, il a glissé une main sous mon manteau et m’a caressé les fesses pendant tout le trajet alors que d’autres personnes étaient présentes. Je l’ai laissé faire en fermant les yeux. Là encore, je l’ai laissé se comporter comme s’il était mon amant alors que nous n’avions même pas de relation… C’était en fait assez fort comme sensation. J’en suis tout émue rien que d’y repenser.
Il m’a donné rendez-vous dans un café à cinq heures de l’après-midi. Il faisait froid et ça neigeotait. Nous nous somme réchauffés autour d’un thé. La conversation traînait un peu. Soudain, de sa voix si spéciale, il m’a proposé d’aller nous balader dans le parc voisin. Par ce froid ? Il avait sans doute quelque chose en tête, et finalement je l’ai suivi. Nous marchions dans les allées du parc désert. Il restait à distance de moi. J’aurais voulu qu’il m’embrasse ou au moins qu’il me prenne la main. Mais il n’osait pas. Ou ne voulait pas. Nous marchions comme de simples connaissances, pas comme des amants.
Et soudain il m’a dit de sa voix si spéciale qu’il aimait bien les putes parce que les putes sont bonnes pour sucer les mecs. Et il m’a demandé si j’étais bonne pour sucer les mecs. Je suis restée pétrifiée, sans bouger comme une grenouille fascinée devant un serpent, et je lui ai répondu :
— Jamais vous ne le saurez si vous ne me le demandez pas.
C’est sorti de moi comme ça, sans que je réfléchisse, je ne sais pas ce qui m’a pris.
Alors soudain, adossé contre un arbre, il m’a prise par la nuque, m’a obligée à m’accroupir, a ouvert son pantalon et m’a fourré sa queue dans la bouche. Il tenait fortement ma nuque avec sa main et j’avais vraiment l’impression qu’il me baisait la bouche. Il me disait que j’étais une vraie petite pute pendant que je le suçais.
— Dis-moi que t’es une vraie petite pute !
Il desserra son étreinte et je lui dis :
— Oui je suis une vraie petite pute.
Et il me reprit par les cheveux pour m’obliger à le sucer encore. C’était presque brutal. Je ne pouvais pas faire autre chose que le laisser me prendre dans la bouche. Puis soudain, alors que je le suçais, il me déclara presque sur un ton philosophique qu’il y avait une grande différence entre une pute et une vraie jeune fille. Et il continua :
— Les putes n’avalent jamais leurs clients. Les vraies jeunes filles avalent leur amant. Et toi, tu n’es pas une vraie pute ; tu es une vraie jeune fille.
Je lui ai répondu que oui, dans le fond, je n’étais pas une pute. Il a joui presque aussitôt et je l’ai avalé.
Mon corps tremblait. J’étais très choquée par ce que j’avais fait, comme ça, dehors. J’étais honteuse de moi-même. Je ne sais même pas si quelqu’un nous a regardés pendant que j’étais devant lui à le sucer. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté de me conduire de la sorte. Je me souviens que nous sommes retournés vers l’entrée du parc sans même échanger un mot. Il m’a accompagnée jusqu’au métro, puis nous nous sommes séparés.
J’étais complètement fascinée par ce type. Il me faisait beaucoup d’effet, notamment parce qu’il était capable de m’imposer son désir. Et je ne comprends toujours pas pourquoi il parvenait ainsi à me soumettre à lui. Il avait un vocabulaire assez châtié et nous avions conservé le vouvoiement, mais il était capable soudainement de me tutoyer et de devenir très direct dans son expression. J’aimais quand il me disait de sa voix sonore que j’étais une vraie petite pute.
Après la soirée mémorable dans le parc, il a pris soin de me téléphoner pour me dire à quel point il avait apprécié notre moment passé ensemble. Je ne savais trop que lui dire ; j’étais très gênée en fait. J’ai balbutié des choses dans le genre que ce n’était pas trop mon style de faire ce que j’avais fait et il m’a coupé :
— Mais tu l’as fait !
Et il a changé de ton pour me dire que sous mes airs de jeune femme bien rangée, je n’étais qu’une salope. Et j’étais toute bête à rester au téléphone sans lui répondre, à l’écouter dire des horreurs à mon sujet. En fait ça m’excitait, et il le savait. Il m’a fait découvrir quelque chose que j’ignorais : j’aime bien (dans ce contexte très précis) me faire un peu malmener et insulter. Il m’a obligée à lui avouer par téléphone que, oui, j’avais aimé prendre sa queue dans la bouche ; que, oui, j’avais aimé le sucer. Quand il a raccroché, j’étais toute tremblante, bouleversée, émue et excitée à la fois. En fait, si j’écris tout cela, c’est aussi pour conserver un souvenir vivant de cette étrange liaison.
Il m’a donné rendez-vous dans un grand hôtel où il avait réservé une chambre. Sur ses injonctions, j’avais revêtu une jupe serrée sans dessous, et il m’avait dit de me vêtir en haut d’un chemisier ou de quelque chose se boutonnant par le devant, sans soutien-gorge. Je suis montée directement au numéro de chambre qu’il m’avait donné. J’étais très tendue, inquiète et excitée à la fois. Il m’avait dit, sans doute pour m’humilier un peu plus, que les professionnelles rejoignaient ainsi leur client.
J’ai donc frappé à la porte. Celle-ci s’est entrouverte et une main m’a tendu un cintre. Pas un mot. Puis la porte s’est refermée. Je me suis retrouvée toute bête dans le couloir de l’hôtel, un cintre à la main. J’ai regardé à droite et à gauche, laissé passer quelqu’un qui marchait en me dévisageant. Que faisait cette fille devant une porte, un cintre à la main ? Puis je me suis débarrassée de mon manteau, l’ai accroché au cintre et frappé de nouveau. Il a ouvert, pris le cintre avec le manteau, m’a tendu un autre cintre et refermé la porte.
Cette fois-ci, j’étais abasourdie mais je comprenais très bien ce qu’il voulait : que je me déshabille dans le couloir et lui présente mes vêtements sur le cintre ! Alors j’ai fait ce que jamais j’aurais cru être capable de faire : j’ai déboutonné le chemisier, l’ai accroché en hâte au cintre et frappé de nouveau. Quelques secondes qui m’ont paru des heures, je me suis retrouvée les seins nus dans le couloir de l’hôtel. Je n’osais enlever la jupe quand même, mais je tremblais à l’idée qu’il l’exige… Il ouvrit la porte, me regarda, me fit entrer, referma. J’étais soulagée. Il me contempla et dit simplement :
— Ta jupe.
Et j’ai dégrafé ma jupe, sans réfléchir. Assez curieusement, j’avais eu tellement peur de devoir me déshabiller entièrement dans le couloir de l’hôtel que je me suis engouffrée dans sa chambre à moitié nue et ai dégrafé ma jupe sans aucune hésitation quand il me l’a demandé. Face à lui qui était en costume et cravate, je me retrouvais dans la tenue la plus simple. Mais je ne réalisai l’inconvenance de la situation qu’après plusieurs secondes.
À peine étais-je entrée chez lui qu’il m’a présenté un collier en cuir muni d’une laisse. C’était évidemment le symbole de mon obéissance et de ma soumission. Nous en avions parlé par téléphone et j’étais prévenue. Il l’a passé autour de mon cou puis m’a demandé de me mettre à genoux, a tiré sur la laisse et m’a ainsi fait visiter la chambre à quatre pattes. J’étais terriblement excitée et amusée de me retrouver ainsi à ses pieds. Je le connaissais à peine et j’avais fait le pari de m’offrir à lui. J’étais gênée, mais j’espérais être désirable, même dans une situation pareille…
Puis il s’est assis sur le sofa, toujours en costume cravate. Je trouvais le décalage de nos tenues particulièrement dégradant pour moi, mais en même temps, c’est ce décalage qui m’excitait au plus haut point. J’étais devenue une sorte d’objet de désir sexuel pur. J’avais renoncé en entrant chez lui à tout ce qui d’habitude faisait de moi un être humain à part entière, et j’adorais ça.
Pourtant, c’était loin d’être ma nature dans la vie de tous les jours. Je me surprenais moi-même d’y prendre goût si facilement. Je m’étais imaginé que je ne supporterais même pas le collier s’il me le serrait au dernier cran alors qu’en réalité, j’avais tout accepté sans broncher…
Il m’a fait venir à quatre pattes entre ses cuisses. Je me suis avancée vers lui et j’étais heureuse qu’il m’accueille au creux de son intimité. Il me tenait les seins et les pinçait : je me sentais comme une petite chatte ; la douleur était douce. Puis m’a fait lécher ses doigts, et là, je me suis sentie rougir. C’était assez humiliant de devoir le lécher ainsi. Mais j’imaginais que c’était un nouveau symbole de ma soumission.
Puis il me déclara de sa voix chaude qu’il allait m’attacher les mains dans le dos avec la ceinture du peignoir de la salle de bain. Il me disposa sur la moquette de la chambre face contre le sol, les mains attachées dans le dos. Avec le collier BDSM autour du cou, je me sentais son esclave. Il s’est mis alors à me fesser doucement. Il me demanda si j’en voulais plus, alors je lui répondais que oui, et il me fessa plus fort. Je dois dire que j’aimais assez ça. En plus, j’avais envie de lui plaire. Il a ensuite saisi sa ceinture et il s’est mis à me fouetter. Ça faisait mal, mais j’ai accepté. Je voulais être obéissante. J’aime finalement être une esclave – quand il s’agit d’un jeu, bien sûr – parce que j’aime être dominée et jouer les filles coquines.
Il me fouettait de plus en plus dur. J’étais à ma limite mais, en même temps, je voulais me surpasser ; alors je lui ai demandé de me fouetter plus fort. Ça a eu l’air de lui faire plaisir et il me susurrait à l’oreille que j’étais une vraie pute, une vraie salope. Et il me demandait de lui dire haut et fort que j’étais une vraie petite pute, une vraie petite salope. Et je répétai ces mots à plusieurs reprises. J’étais tout humiliée de lui dire des choses comme ça mais, en même temps, j’étais très excitée. Puis il s’est mis à me fesser avec ses deux mains, toujours au même endroit, sur les fesses et sur les cuisses… Ça faisait super mal mais j’ai quand même tenu le coup… et j’ai eu les fesses toutes marquées.
Nous avons fait une pause pendant laquelle j’ai un peu récupéré. J’étais toujours nue et lui habillé. Il m’a servi un alcool fort. Puis il a sorti de son sac un sextoy en forme de phallus dressé qu’il a recouvert d’un préservatif et s’est mis à l’huiler. Il m’a montré le fonctionnement en mode vibromasseur. Puis il m’a demandé de me caresser avec l’instrument, devant lui. Au point où j’en étais arrivée, je ne me suis même pas rebellée contre son souhait qui ressemblait, il est vrai, à un ordre.
Je me suis donc allongée sur le dos et il me regardait depuis le canapé… Ça l’excitait visiblement et moi aussi, parce que je me sentais évidemment humiliée de me caresser devant lui alors que je le connaissais à peine, qu’il était encore habillé et qu’il aurait pu tout aussi bien me prendre. Je me suis fourré le phallus dans le sexe. J’avais honte… Puis il est venu à côté de moi et il s’est mis à me fesser pendant que je me caressais…
C’était douloureux mais, grâce aux vibrations de l’instrument, je supportais. Pour éviter qu’il me tape sur les cuisses, là où ça fait le plus mal, je me suis retournée sur le ventre et je me suis baisée avec le vibromasseur pendant qu’il continuait de me fesser… Il était toujours habillé, et moi j’étais complètement déshonorée… J’ai joui v i o l emment.
Puis il m’a délicatement prise dans ses bras et m’a portée jusqu’au lit, s’est déshabillé et m’a prise presque brutalement. J’en mourais d’envie. Très vite il a fourré un, puis deux, puis trois doigts dans mes fesses en me demandant de lui avouer ce que je ressentais. Et je lui ai avoué que j’aimais ça. Je me sentais possédée comme une femme doit l’être, ce que peu d’hommes savent faire. J’ai adoré sa manière de m’écraser et de prendre plaisir à le faire. Il me baisait tellement bien en pénétrant mes fesses avec ses doigts que j’étais sur le point de jouir à tous les instants. Son sexe était dur. Il sut me combler parfaitement.
Il est devenu mon amant épisodique. Trop épisodique. Il m’a expliqué que le type de relation que nous étions en train de construire ne pouvait fonctionner que sur la base d’une inégalité dans laquelle l’attente faisait partie du jeu. Je devais être disponible pour répondre à ses injonctions ou ses ordres, mais ceci ne pouvait déboucher sur des rencontres régulières, encore moins sur un partage de la vie quotidienne. Et stupidement j’ai accepté cette condition, je m’y suis conformée.
Il me faisait chavirer dans un univers que j’ignorais jusqu’alors ; j’étais devenue sa soumise à temps partiel. Nous eûmes d’autres moments d’érotisme intense que je vous raconterai peut-être une autre fois. Et puis il a été muté dans une autre ville, et il a fini par disparaître de ma vie. Pour mon bien, peut-être ?
Lily Moon
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